Graffiti Research Lab: présentations, ateliers et LSD
Pour l’Open Bidouille Camp, le G.R.L. France présentera notamment :
- Des outils d’enregistrement et d’impressions de tags en 3D,
- Des hacks de Minitels,
- Le LSD (Light To Sound Device), appareil produisant des sons depuis des sources lumineuses
- Le Burn To Be Wild, un système de pyrogravure instantané
Mais d’abord, c’est qui ? ;)
Graffiti et technologie.
Au delà des bombes de peinture, pochoirs et autres oeuvres au marqueur, se développent des idées nouvelles et innovantes issues des nouvelles technologies et du hacking, entraînant avec elles, d’une part des esthétiques nouvelles, et d’autre part des perspectives de communication autres, mais aussi, et de manière plus significative, de nouveaux outils mis librement et gratuitement à la disposition de tout un chacun ainsi que des interactions et des ponts entre des domaines qui à priori n’avaient à l’origine strictement aucun point commun.
Le Graffiti Research Lab (G.R.L.)
Le Graffiti Research Lab est un collectif d’artistes et technophiles ayant vocation à élaborer des outils de création innovants afin de redessiner l’espace urbain. Ses initiateurs sont Evan Roth et James Powderly qui, partageant un intérêt commun pour le graffiti et les technologies open-source, mirent en place le premier Graffiti Research Lab en 2005 lors de leur résidence au centre d’art EyeBeam de New-York. Le G.R.L. a rapidement atteint une renommée internationale grâce à la qualité et l’originalité des projets qui y furent développés, au sein desquels figurent les LED Throwies, le L.A.S.E.R. Tag et plus récemment EyeWriter, en collaboration avec OpenFrameworks et l’Ebeling Group, qui a remporté le Golden Nica au Prix Ars Electronica en 2010. Le G.R.L. initial a depuis été intégré à l’organisation à but non-lucratif F.A.T. (Free Art & Technology).
Lorsque fin 2008, est publié sur Instructables.com le manuel «How to start your own Graffiti Research Lab», incitant tout un chacun à fonder son propre G.R.L., d’autres collectifs (appelés cellules), voient alors le jour à travers le monde (Brésil, Allemagne, Japon, Canada, Pays-Bas, Autriche, …).
Depuis mai 2011, le Graffiti Research Lab dispose d’une cellule en France.
Initialement constitué d’une douzaine d’artistes, designers, techniciens et chercheurs croyant tous fermement au pouvoir du hacking urbain et en la philosophie open-source, G.R.L. France a depuis grossi ostensiblement pour regrouper à ce jour une trentaine de personnes oeuvrant dans des domaines aussi variés que l’électronique, le graphisme, le design et la programmation informatique. Ce nombre et cette variété, tant dans les compétences que dans l’expérience de chacun, est une force indiscutable de la déclinaison française du G.R.L.
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